jeudi 26 novembre 2015

Petite bête à bon Dieu

Elle est toute mignonne avec ses couleurs chatoyantes. Nous l’appellerons Cocco. Je l'ai réalisée au crochet.


 
Et comme il est toujours bon d'apprendre, je vous livre le fruit de mes recherches :
La couleur des élytres  (les ailes) de cet insecte explique l'étymologie de son nom qui vient du latin coccinus : « écarlate ». J'ai triché et les ai faites noires (grave erreur !).
On l'appelle aussi « bête à bon Dieu », car elle est la meilleure amie des jardiniers  -les anciens prédisaient du beau temps lorsque la coccinelle s’envolait- et surtout, parce que selon une légende remontant au Moyen âge, elle porterait bonheur.  
Condamné à mort pour un meurtre, un homme, qui clamait son innocence, a dû son salut à la présence du petit insecte. En effet, le jour de son exécution publique, le condamné devait avoir la tête tranchée. Mais une coccinelle se posa sur son cou. Le bourreau tenta de l’enlever, mais le coléoptère revint à plusieurs reprises se placer au même endroit. Le roi Robert II y vit une intervention divine et décida de gracier l’homme. Quelques jours plus tard, le vrai meurtrier fut retrouvé.
 Cette histoire s’est très vite répandue et la coccinelle fut dès lors considérée comme un porte-bonheur qu’il ne fallait pas écraser.

mercredi 18 novembre 2015

Hugo l'escargot

Conséquence du temps doux qui perdure et de la  pluie tombée hier toute la journée, il y a encore des escargots.
Enfin celui-là est en laine et pour celles qui voudraient copier il y a les explications ci-dessous.


mardi 10 novembre 2015

Le goût de l'enfance

Lorsque j'étais enfant et que nous avions des invités, je me souviens que maman confectionnait un biscuit de Savoie qu'elle fourrait avec de la confiture et qu'elle décorait avec  des amandes, de l'angélique et autres fruits confits pour faire un motif fleuri.
C'est en m'inspirant de ce souvenir que j'ai réalisé ce gâteau dimanche.

Pour le gâteau :
5 œufs - 150 gr de sucre - 160 gr de farine et 20 gr de fécule de maïs que vous mélangez
Battez les jaunes d’œufs avec le sucre dans un bain marie à 40° maxi.
Quand l'appareil a bien blanchi, ajoutez  un tiers du mélange farine/fécule puis un tiers des blancs montés en neige. Recommencez en alternant la farine/fécule et les blancs.
L'astuce consiste à mélanger avec une maryse en partant du centre du saladier vers les bords et en tournant le récipient.
Versez la préparation dans un moule à manqué et faites cuire à 180° pendant environ 20 minutes (vérifiez en piquant le gâteau).

  Pour la crème (ah ! la crème) :
Les proportions ci-dessous vous permettront, non seulement de fourrer le gâteau, mais aussi de faire quelques coupes en supplément. Si vous décidez de ne faire qu'une étape du gâteau, faites celle-ci.
Elle se réalise avec le bon vieux mixer plongeur que tout le monde connait. Le mien est vraiment comme sur la photo c'est à dire "vintage" mais il fonctionne très bien. Pour les jeunes un blender peut faire l'affaire.
 Faites chauffer 20 cl de lait avec 175 gr de chocolat noir haché grossièrement. Mixez 30 secondes, puis ajoutez 2 œufs entiers et mixez à nouveau pendant 2 bonnes minutes (attention, ne le faites pas surchauffer s'il est vieux !). 
Mettez au frais jusqu'au lendemain.


La crème a l'aspect "soyeux"






Une variante : ajoutez dans le lait 4 cuillerées à soupe de café en poudre et un peu de rhum.







 
 Le fourrage framboise :
Rien de plus simple. A cette saison les framboises congelées sont parfaites. Il suffit de les faire cuire comme si vous vouliez faire une confiture. Il faut que le mélange soit à point pour n'être ni trop ferme ni trop liquide. Ajustez le sucre selon votre goût.

Le montage : 
Lorsque le gâteau a refroidi, coupez-le en 3 disques. Tartinez une partie avec du chocolat et l'autre avec la marmelade de framboise.
Pour terminer, faites un glaçage miroir. Mélangez 120 gr d'eau avec 1/2 jus de citron, 120 gr de sucre, 100 gr de framboises passées au tamis et 2 gr d'agar-agar. Portez à ébullition  quelques minutes et laissez refroidir. Étalez ensuite sur votre gâteau. Il ne reste plus qu'à déguster avec vos amis, le jour-même ou le lendemain car il se conserve très bien.

La texture
Le glaçage miroir à la framboise
Le résultat final


lundi 2 novembre 2015

Ah l'animal !

Émilie est une petite fille de mon quartier qui adore bricoler. Je l'ai initiée au crochet. Profitant des vacances, nous avons confectionné ensemble cette trousse. Elle a fait le corps et je lui ai fait le montage et les finitions.
Le renard fait sa rentrée scolaire ce matin !